La dresser... [PV Emi]

M. Siliar traversait le dortoir des filles en silence. Ses quatre-vingt dix kilos et son mètre quatre-vingt dix lui interdisaient une discrétion absolue, mais il tenait à ménager le sommeil des pensionnaires dans la mesure du possible. Ces petites putes devenaient exécrables quand elles manquaient de sommeil. Et ces connards de professeurs, si pédants, englués dans leur miel, venaient le lui reprocher.

"Monsieur Siliar, nous comprenons bien, vu l'emplacement de votre chambre, que vous soyez contraint de traverser les dortoirs après votre dernière ronde du soir. Mais comprenez à votre tour que vos allées et venues réveillent nos pensionnaires... Ils... Ils manquent de sommeil et l'ambiance des heures d'enseignement se dégrade. Si vous pouviez..."

Ta gueule, connard... traversait souvent son esprit. D'avantage lui était interdit : les postes se faisaient rares.

Il entendit soudain un son en provenance de l'une des chambres. Un entrefilet de musique. Assourdi par la porte, il s'envolait par bouffées dans le couloir, revêtu du rai de lumière qui filtrait par dessous.

Une mélomane ? A cette heure ci ? Je vais te danser, moi, petite conne ! Je ne me casse pas le cul à traverser ce putain d'étage sur la pointe des pieds pour que tu te permettes de réveiller les autres pisseuses de l'étage !

Tout doucement, il s'avança derrière la porte. Avec délicatesse, il arma son bras. Il sentit la volupté de l'air noir sur dos.
Puis, avec brusquerie, il abattit son poing sur la porte comme sur un tambourin.
Le coup de semonce était donné. Il saisit la poignée et entra brusquement.

C'est pas bientôt fini, ce raffut ?

Emi déballait tranquillement ses affaires dans la nouvelle chambre de ce nouvel internat. Elle regardait avec tristesse les murs pales de cette chambre puis soupira doucement. Elle regardait ça si belle guitare sur son lit, cette vue lui arracha un petit sourire ! Elle s'assit doucement sur son lit, pris doucement & délicatement sa guitare puis s'installa. Elle gratta doucement les cordes puis commença à jouer un doux morceaux ... Elle ferma ses yeux, laissant ses doigts parcourir les cordes avec une habilité. La mélodie était douce et tendre, cela berçait Emi. Ses longs cheveux noirs étaient ramenés sur ses frêles épaules. Son corps si menu, n'étais recouvert que d'un pyjama composé d'un débardeur gris & d'un short assortit. Elle continuait sa douce musique quand un bruit sourd vînt la couper dans son élan. Ce bruit la fit sursauter et elle en laissa tomber sa guitare au sol. Un homme d'une carrure imposante apparu dans l'encadrement de la porte. Il dit d'une voix rauque


- C'est pas bientôt fini, ce raffut ?


Emi assez moqueuse dans son genre, rigola, repris sa guitare, puis recommença à jouer. Elle du se mordre la lèvre pour ne pas rigoler.

M. Siliar s'avança, rouge de colère. A cet instant, son cou était gonflé, une veine palpitait à sa tempe et la foudre jaillissait de ses yeux.
Sa main semblable à un broyeur se posa sur le manche de la guitare. Les cordes cessèrent aussitôt leurs gémissements.

"Je t'ai jamais vue, ici, petite ! Tu es nouvelle, c'est ça ? Personne ne t'a dit que..."

M. Siliar imita la voix de minet du professeur responsable de l'internat.

"le silence est de rigueur dans la nuit, parce que les élèves ont besoin de calme et de tranquillité pour la poursuite de leur cursus ?"
"Voilà ce que dirait l'autre con et bon Dieu, il aurait raison pour une fois !"

La jeune femme le toisa de haut en bas. Paul gonfla ses muscles sous la tenue de militaire qu'il portait lors de ses patrouilles nocturnes. L'ambiance était électrique.
Il posa une main ferme sur l'épaule la petite rebelle.

"C'est quoi, ton nom ?"

"C'est quoi, ton nom ?"
A ces mots, Emi se leva lentement pour faire face à l'homme, du moins à son torse. Elle leva la tête pour le regarder dans les yeux.
- Emi Kimura.
Elle desserra un à un les doigts de l'homme qui bloquaient sa guitare.
- Je vous prie de ne pas toucher à ma guitare, monsieur, sous aucun prétexte dit-elle avec une once de menace dans la voix.
Sur ce, elle prit sa guitare qu'elle posa dans son étui. Elle se retourna, croisa les bras, toisant l'homme.
- Vous désirez quelque chose ? Mais je crains de pouvoir vous apporter quoi que ce sois. Vous pouvez donc partir de ma chambre et me laissez. Bonne nuit !

La nuit régnait, Paul avait le dos brulant de courbatures, la mâchoire prête à se décrocher sous l'effet d'un bâillement gargantuesque et cette petite pute se permettait de jouer à la rebelle ? Il était temps que lui joue à la poupée, dans ce cas.

Il attrapa d'une main le menton d'Emi et le maintint fermement.

"Ici, petite conne, c'est moi le gardien. Tu peux m'appeler monsieur Siliar, ou juste Monsieur. C'est moi qu'on appelle quand il y a de fortes têtes dans ton genre."

Le gardien, d'une poussée du bras, plaqua la pseudo rebelle sur le lit. Sans cesser de tenir son visage, sa seconde main se posa sur sa cuisse tandis qu'il se rapprochait dangereusement.

"Tu m'as compris ? Tu te calmes ou je te mates !"

"Tu m'as compris ? Tu te calmes ou je te mates !"
Cette phrase avait été prononcé avec tant de brutalité que cela coupa Emi dans son élan. Pars conséquent, elle se tue ...
Elle posa sa main sur celle de l'homme et essaya de desserrer la poigne du gars qui lui pressait la cuisse.
- Euh ... Je .. Vous me faite mal ...
Elle avait peur ...Elle tremblait. L'homme rien que par sa carrure imposait en respect.

Paul vit que cette fois, il avait impressionné la petite. Tant mieux. La première étape était passée : l'acceptation de l'autorité.

"Calme toi, petite" lui dit il d'une voix plus basse et plus conciliante. "Je ne suis féroce qu'avec les têtes brûlées."

Sa main relâcha légèrement la pression qu'elle exerçait sur la cuisse, pour apaiser sa proie.
Il sourit. Si les ours avaient pu sourire devant du miel, leur expression aurait été identique.

"Et j'aime bien les petites rebelles."

Il fit remonter sa main le long de sa jambe, frôlant son galbe, effleurant la courbe de sa cuisse, et retroussa son short. Sous son propre boxer, il sentit son membre durcir et former une bosse qui gonfla son pantalon militaire.

"Toi et moi, on peut s'affronter ou s'amuser ensemble. Qu'est-ce que tu choisis ?"

"Toi et moi, on peut s'affronter ou s'amuser ensemble. Qu'est-ce que tu choisis ?"
- Euh .. Je .. Beh balbutia-t-elle

Emi tremblait et perdait son assurance. L'homme lui ne semblait pas du tout impressionner par la jeune femme. Emi bégaya encore une fois puis réfléchis " Je ne vais pas me laisser faire par un homme non ! Je suis une kimura, une tête dure ! " pensa-t-elle.


- Rien du tout monsieur ! Veuillez sortir de ma chambre ... dit-elle avec une détermination féroce.


Elle prit vivement la main de l'homme et essaya tant bien que mal de le trainer à la porte ... Bien sûr le poids plume d'Emi n'était pas vraiment de taille a résisté contre cet homme robuste.


- Aller ! Sortez monsieur ! Dégagez de ma chambre ! Aller faire votre
ronde ! grogna-t-elle. Vous n'avez strictement rien à faire ici !


Emi était presque rouge de colère et son petit corps trembler. Ses ongles se resserraient sur la peau de l'homme, quand elle avait peur, elle pétait un plomb. Là, elle était terrorisée...

Une brise qui souffle sur un roc. Une plume qui effleure une armure. La poussée d'Emi ne faisait guère plus d'effet à Paul.
Il baissa les yeux et constata que cette résistance avait stimulé sa verge. Guère d'effet ? Quoi que...

"Alors tu aimes l'affrontement ?" lui dit il franchement.

Des deux bras, il la saisit à la hanche, la souleva et la plaqua à plat ventre sur le lit. Vif comme un tigre, il sortit de sa poche un vieux mouchoir de tissu rêche et sans attendre, il la bâillonna. Heureusement pour la rebelle, il ne s'en servait jamais pour sa fonction première.
Puis il s'assit sur son bassin afin de l'empêcher de s'enfuir. Sa main ouvrit un bouton pression situé sur son pantalon. Dans une poche cousue de ses mains, il se souvenait avoir placé le main même une cordelette aussi courte que solide. Finalement, la réparation ne l'avait pas requise, mais elle n'allait pas être perdue.

Il saisit les bras d'Emi, empila de force ses poignets et les lia à l'un des barreaux du lit.

"Alors, ma petite pute, on fait moins la maligne, hein ? On est prête à obéir ?" lui demanda-t-il, goguenard. Selon ses précédentes expériences, le bâillon empêcherait simplement cette salope de Miss Kimura de hurler, mais pas de lui répondre doucement.

"Alors, ma petite pute, on fait moins la maligne, hein ? On est prête à obéir ?"



En moins de deux Emi avait était bâillonnée et plaqué sur son lit. Cet homme était une force de la nature !



- Mon ... Monsieur ... Je ... m'excuse dit-elle doucement...



Elle paniqué ... Elle tremblait ...



- S'il vous plait balbutie-t-elle



Elle essaya de donner plusieurs petits coup de pieds dans son dos,mais sans plus. Cette nuit allait être longue pour la jeune Kimura ... Elle ferma les yeux, espérant que cela passe.



- Mmh gémit-elle. Laissez moi ...