Rebelle (f); Personne qui se révolte, qui refuse de se soumettre à une autorité. [HURI]

Hahuri poussa la porte vitrée avec ses fesses avant de s’engouffrer dans le hall du pensionnat où elle avait été conduite de force. Paraît qu'elle avait besoin de discipline, paraît qu'elle n'est qu'une rebelle qui devait-être matée. Conneries ! Hahuri n'avait pas besoin d'un maître, et refusait catégoriquement de se soumettre aux ordres d'un vieux cochon pervers et sénile qui n’éprouve que du plaisir en mettant sa partenaire à genoux, en l'insultant et en lui faisant du mal. L'étudiante n'avait jamais compris pourquoi les gens avait recourt à ce genre de pratique, et même si -elle en était certaine- cela pouvait provoquer beaucoup de plaisir pour la femme, c'était bien la dernière chose qu'elle ferait.
Aussi, voilà pourquoi la petite Hahuri avait été emmenée ici. Son oncle -et dernier membre de sa famille- était un de ses vieux cochons pervers et sénile, voyant la force de résistance de cette petite et ayant entendu parler d'un pensionnat où elle pourrait-être corrigée, il l'y l'envoya de force.

Son sac d'affaires en bandoulière sur l'épaule, le plan du pensionnat dans une main elle déambula dans les couloirs afin d'y trouver la chambre dans laquelle elle avait été mise.
Hahuri, ravie de voir qu'il n'y avait qu'un lit dans sa chambre déposa son parquetage sur la couche située dans un des côtés de la pièce et se dirigea vers la fenêtre qu'elle ouvrit.
Il faisait bon dehors, et le soleil était au rendez-vous, un magnifique dimanche après-midi était en prévision et aussi elle décida de vite mettre en ordre ses affaires afin de sortir le plus vite possible et de profiter pleinement de cette demie-journée.

Huri se dirigeait vers la chambre d'une nouvelle étudiante..un dimanche après midi.
Il était rage de colère. Il regrettait déjà les deux étudiantes qui étaient dans son lit ce matin. Il regrettait surtout d'avoir eu la maladresse de décrocher ce maudit téléphone alors qu'elles lui faisaient la plus belle gâterie qu'un homme puisse rêver a son réveil.
Quel idée d'avoir décrocher ! Voilà ce qui ruminait alors qu'il s'approchait de la chambre.
Le directeur du pensionnat l'avait convoqué pour une urgence. Il se voyait encore dans le bureau du directeur en train de lire le dossier de cette étudiante : Mlle Harumi SAITO.
Le directeur lui expliquait que cette fille d'après son oncle était une petite rebelle et qu elle allait influencer tous les étudiants si elle n’était pas maitriser dés son arrivée. Il fallait qu'on lui explique les règles du Pensionnat et la discipline. Et cette mission était faite pour lui. Le directeur ne lui avait bien fait comprendre qu'il ne pouvait pas refuser et qu'il devait s'en occuper dés aujourd'hui .
Et c'est donc avec une certaine colère qu'il arriva à la porte de la chambre.

Il y entra sans même frapper..
Il y avait une étudiante. Le directeur l'avait prévenu que pour l'isoler on lui avait donner exceptionnellement une chambre pour elle toute seule.

"Mlle Saito..je suppose"
Il la regarda de bas en haut et pensant ..
*voila miss révolution..quel con ce directeur..me déranger pour ça*

Hahuri avait ouvert son sac avec fougue, l’éventrant presque, pressée de prendre l'air, de s'encrasser un peu les poumons. D'un côté, le pensionnat pouvait-être pas mal, au moins ici elle avait une chambre digne d'être appelée ainsi, elle aurait le droit à prendre une douche tout les jours et bien sur de manger au minimum trois repas, choses qui chez elle, lui était refusée très fréquemment en raison de son caractère de «merde»

Bon, c'est vrai que c'était une jeune fille turbulente, grossière et provocante mais ses parents lui avaient tout de même enseignée une éducation digne et Hahuri, avait toujours su restée polie avec les gens qu'elle ne connaissait pas.
Elle avait laissée la porte de sa chambre ouverte, après tout il n'y avait personne dans le bâtiment, et puis, théoriquement les gens frappent avant d'entrer. Aussi, lorsqu'elle entendit une voix masculine derrière elle, Hahuri sursauta, laissant échappé un cadre qui vint s'écrasé sur le sol et dont le verre explosa en centaine de petits morceaux.
La brune leva les yeux vers l'homme qui l'avait nommée quelques secondes auparavant. Il ne lui semblait pas avoir entendue quelqu'un frapper à la porte, mais dans le doute, elle préféra ne rien dire mais pesta tout de même après s'être coupé le doigt avec un morceau de verre.
L'homme, plus âgé qu'elle, qui devait-être une sorte de surveillant quelque chose comme ça n'avait pas l'air très commode, il posa les yeux sur Hahuri et la détailla de haut en bas avant que la demoiselle ne s'abaisse pour ramasser les morceaux du cadre après avoir fait un signe de tête affirmatif, confirmant qu'il s’agissait bien de cette «Mlle Saitô»

«Aussi ravie que moi d'être ici visiblement.» murmura-t-elle en rassemblant le verre avec un des bords en bois du cadre, ne voulant pas se couper une nouvelle fois.

Hahuri ne savait pas si l'homme l'avait entendue, et à vrai dire elle s'en fichée un peu. Qu'est ce que ça pouvait changer ? Et puis elle n'avait pas tord, il semblait vraiment agacé à l'idée d'être là.

Sans doute par surprise, elle laissa tomber quelque chose en verre que Huri n'avait pu eu le temps de distinguer. Il la regarda s'abaisser pour ramasser les morceau et l'entendit marmonner quelque chose mais y prêta très peu d’intention. Elle lui offrait un joli spectacle à quatre patte dont il se délecta..

*hummm je dirais maladroite et plutôt mignonne*

Mais très vite il posa ses yeux vers le sac entrouvert qui se trouvait sur le lit, puis fit un tour rapide avec ses yeux de la chambre.
Il n'entendit pas qu'elle finisse, il se présenta sans la regarder

"Je suis Monsieur Yamada..professeur de Mathématique..on m'a confié la IMPORTANTE tache de t'expliquer le règles du Pensionnat."
Il avait prononcé d'un ton grave le mot "importante".
Il avança vers le lit où se trouvait son sac et se mit à fouiller dedans. Volontairement, il lui montrer qu'il avait tous les droits.

Hahuri se releva et déposa le verre qu'elle tenait entre les doigts dans une poubelle à proximité ..

«Je suis Monsieur Yamada..professeur de Mathématique..on m'a confié la IMPORTANTE tache de t'expliquer le règles du Pensionnat.» dit-il alors que la jeune femme retirer les quelques bouts de cadres qui étaient enfoncés sous sa peau.
Lorsqu'elle se retourna, Hahuri eut envie de reprendre un morceau de verre tranchant et de lui enfoncer dans la gorge .. Il fouillait dans son sac ! C'était la meilleure.
D'abord, la brune s'avança vers lui d'un pas décidé, puis, elle se glissa doucement entre le sac et Yamada, essayant de garder son calme et un sourire à peu près crédible.

«Les règles hum ? Je suppose que fouiller dans les affaires des nouvelles recrues et normal. Mais je m'attendais cependant à ce qu'on n'en prenne pas l’initiative sans demander la permission au propriétaire.» dit-elle en cherchant la fermeture de son sac à tâtons dans son dos, plongeant son regard dans celui de l'homme brun en face d'elle. Au bout de quelques secondes de «fouille à l'aveugle» elle parvint à tirer sur la fermeture et à refermer le sac.

Alors qu'il avait ses mains dans le sac, la nouvelle se plaça juste entre lui et le sac.

«Les règles hum ? Je suppose
que fouiller dans les affaires des nouvelles recrues et normal. Mais je
m'attendais cependant à ce qu'on n'en prenne pas l’initiative sans
demander la permission au propriétaire.»

Il l'écouta à peine, elle était si proche de lui qu'il pouvait sentir son odeur, presque toucher son visage. Il resta sans bouche d'un pouce. Alors qu'elle semblait essayer faire quelque chose avec ses mains, lui fixait son regard et ses levers.

Au bout d'un moment et lentement il plaça un doigt juste sous son menton et souleva légèrement sa tête. Afin d’être sur qu'elle allait le regarder.
Puis il s'adressa à elle avec calme presque en murmurant

"1er règle ..
Il resta silencieux un cours instant, il fixa son regard puis reprit
"Tu ne parles que quand on t'en donne la permission"
Il garda son air sévère, puis il lâcha le menton mains resta coller presque a elle
"2ieme règle..concerne la tenue"
Il la regarda alors de bas en haut

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