Un film interrompu [LIBRE]

Le rire d'Emi me déstabilisa un peu. Je m'apprêtais à la corriger, gifler l'un de ses seins ou la tirer par les cheveux. Et soudain, je la vis se tendre.

_ Oh merde, grogna-t-elle.

Là, un sourire illumina mon visage. C'était le juste retour de baton. J'accélérai mon mouvement sur son sexe, ne lâchant pas une seule seconde son clitoris. De mon autre main, j'enfonçai doucement un doigt dans son anus, et faisais jouer le vibromasseur en elle.

Je n'arrêtai que lorsque son orgasme fut terminé. Et encore, je ne retirai pas tout de suite mes doigts de son entre-jambes. Je décidai de jouer un peu avec son sexe encore trempé, un doigt toujours planté entre ses fesses… Je me retirai au bout de quelques minutes pour tirer son bras et la mettre à genoux sur la moquette du cinéma. J'ouvris alors ma braguette, et lui dis :

_ J'ai envie de toi, Emi…

Une fois à mes genoux, Emi me regarda avec de grands yeux et un sourire tout aussi grand. Elle avait dû sentir dans ma phrase la possibilité de se rebeller un peu. Je peux la comprendre. J'aurais été dans sa position, j'aurais sûrement fait la même chose. Ceci dit, je ne l'entendais pas de la sorte.

J'attrapai alors Emi pour la relever, et la fis basculer à plat ventre sur mes genoux. La maintenant fermement en position avec une main, je glissai l'autre sur son cul. Mes doigts retournèrent fouiller son anus, quelques aller-retours uniquement. Puis je malaxai ses fesses.

_ Si tu n'en as pas envie, je prendrai ça pour de la rebellion, et tu seras punie.

Je claquai son cul deux fois. Très fort. Cela résonnait dans la salle, mais qu'importe. Les gens, de toutes façons, étaient bien au courant de ce qui se passait derrière eux.

A la première fessée, Emi commença à se débattre, et finit par se relever, n'hésitant pas me gifler au passage. J'avais l'habitude, avec elle… Je la regardai prendre ma veste et s'assoir un siège devant moi. Je la laissai faire, une minute, et m'apprêtais à me lever pour lui infliger une bonne correction, quand je la vis se relever et revenir vers moi.

Elle se remit comme elle l'était à la base. A genoux entre mes jambes. Elle sortit mon sexe et y posa immédiatement sa bouche. Je savais, à son regard, qu'elle m'en voulait. Beaucoup. Elle était pleine de hargne, de rage. Or, elle devait également savoir que si elle me désobéissait, c'était la punition assurée. Alors elle commença à me sucer, de plus en plus profond. Sa bouche allait et venait sur mon membre, l'enfonçant dans sa gorge, au plus profond de sa gorge. Ah pour ça, elle savait y faire ! C'était divin.

Cinq minutes passèrent avant que je n'appuie sur sa tête et ne lâche un flot de sperme directement dans son estomac. Je ne me privai pas pour pousser un grand gémissement de bonheur.

_ Ah putain c'est trop bon ! lui dis-je en caressant ses cheveux. Va t'assoir sur le siège, c'est à ton tour.

Emi me disait que je ne pourrais pas lui procurer de plaisir. Or, je l'entendais déjà gémir alors que je venais à peine de poser ma langue sur son bouton ! Elle essayait de se retenir, je le sentais, et moi je la torturais en poussant mes doigts au fond d'elle, en suçant son clito.

Elle me tira soudainement en arrière en me disant que c'était trop dur.

_ Rien à faire, lui dis-je en enfonçant de nouveau mes doigts en elle. J'ai dis que j'allais te rendre la pareille, et c'est ce que je vais faire.

J'enfonçai de nouveau ma tête entre ses cuisses et tétai son clito de toutes mes forces. Trois doigts dans son sexe, et j'en enfonçai un autre dans son anus. Je voulais lui faire perdre ses moyens.