Moi ? Perdue ? Nooon... [libre]

Mais quelle idée... MAIS QUELLE IDÉE ! Moi qui n'aie aucun sens de l'orientation, j'aurais dû me douter que j'allais me perdre ! Il fait nuit, les chouettes sortent pour chasser. Heureusement que la température est bonne, sinon j'aurais été dans de beaux draps ! Je suis encore habillée dans ma tenue d'école, car j'avais prévue de faire un petit tour seulement dans la forêt, histoire de voir la fameuse cascade dont tout le monde parle... Mais voilà où j'en suis. Au détour d'un arbre, j'aperçois une cascade. Un miracle ? Je ne sais pas, je ne suis même pas sûre que ce soit de celle-là dont ils parlent. Même si celle-ci est très jolie. Totalement fatiguée par mes longues heures de marche, je m'assieds au bord de l'eau, recroquevillée sur moi-même. La forêt est pleine de bruits étranges, et ça me fout la frousse !

" Hum ! "

Ce son me fait sursauter. Je tente de me relever d'un bond, prête à m'enfuir... Mais pour mon plus grand malheur, je glisse sur la berge et tombe sur mes fesses. D'ailleurs, ces dernières se trouvent dans l'eau. Je me relève laborieusement, en prenant cette fois bien mon temps, et observe les dégâts. Je ne suis pas entièrement mouillée, mais juste du nombril jusqu'à mi-cuisses. Et comme je porte une chemise blanche, on voit légèrement à travers... Bien qu'il n'y ait rien à voir !

-Tu m'as foutu une trouille bleue...

Je lève finalement mon regard vers lui. D'ailleurs, je vois son regard dériver sur mon corps, ce qui a pour effet de me faire rougir. Je croise mes bras sur mon ventre, ré-haussant inconsciemment ma poitrine. Je me mordille les lèvres, intimidée autant par le lieu que par l'inconnu.

-Qu'est-ce que tu fais ici en pleine nuit ?

" Ce que je fais ? La même chose que toi, j'imagine...rien de plus agréable qu'une petite promenade au clair de lune pour se vider la tête, tu ne trouves pas ? "

Il s'approche de moi et observe un peu les alentours avant de reposer son regard sur ma personne.

" Romantique cet endroit, non ? C'est ça qui t'as attirée ici ? Mais si tu savais ce que faisaient vraiment les couples d'amoureux en venant là...les autres garçons se vantent de choses dont tu n'as pas idée."
-Hum... A vrai dire, je me suis perdue...

Je rougis instantanément. Il va me prendre pour une cruche... Puis, c'est dernières paroles me reviennent en mémoires et le rouge de mes joues s'intensifient davantage. Je jette un léger coup d'oeil vers lui. Plutôt mignon, comme la plupart des hommes du pensionnat. Et je remarque toujours son regard s'aventurer sur moi avec une expression qui ne m'est pas inconnue.

-Je m'appelle Leïla. Et toi ?

Et je lui adresse un petit sourire timide.

" Enchanté Léila. Je m'appelle Arnold. "

Il s'approche encore plus.

" Alors Léila, que souhaites-tu faire pour passer le temps ? "

Je commence à comprendre ce qu'il veut. Oui, je suis un peu longue à la détente ! Il n'attend que ça. Alors je réfléchis quelques instants à sa question. C'est vrai qu'on ne pourra peut-être pas retrouvé le chemin dans l'obscurité, alors autant s'amuser un peu. Le fait que je sois pas mal mouillée me faire grelotter de froid. Alors, j'ose venir me caler contre lui, mes mains poser sur son torse, mon visage levé vers le sien.

-Me réchauffer est une bonne idée, avant que je n'attrape froid...

Puis, je me réfugie dans le creux de son cou chaud.

" Pour que je puisse te réchauffer, il faut que je commence par t'enlever tout ça..."

Et il me déshabille presque entièrement, je me retrouve en petite culotte. Lui aussi retire sa chemise. Sa peau est incroyablement chaude, ce qui calme mes tremblements. Il se desserre de moi. Une de ses mains quitte ma taille pour venir toucher un de mes seins, m'arrachant un soupir. Je me réchauffe beaucoup plus que prévu là... Je le vois descendre. Sa bouche vient attraper un de mes tétons et s'en occupe avec délice. Mes yeux se ferment et je me mordille légèrement la lèvre inférieure. Il commence à faire grimper l'excitation en moi... Mais pas assez pour me faire mouiller ! Je le pousse doucement en arrière jusqu'à ce qu'il finisse sur le dos, puis je me met à califourchon sur son ventre. Près de mes fesses, je sens son pantalon tendu. Déjà excité ? Alors je me penche en avant. Ma poitrine est collée contre son torse brûlant, mes lèvres viennent frôler les siennes, avant de poursuivre leur chemin le long de sa mâchoire d'homme jusqu'à son oreille.

-Tu t'y prends plutôt bien pour réchauffer les demoiselles, soufflais-je à son oreille.

Et, timidement, je continue.

-Et les hommes doux comme toi sont plutôt rares, alors j'apprécie encore plus...

Mes lèvres descendent finalement dans son cou une nouvelle fois et viennent mordiller doucement sa peau. Oui, j'aime avant toute chose la douceur, j'ai beaucoup de mal lorsqu'on me saute directement dessus pour me prendre avec force. Mes mains emprisonnent les siennes contre le sol. Pour la première fois, je domine un homme. Mais plus pour très longtemps, car je sais qu'il peut décider du contraire quand il le souhaite, j'ai tellement peu de force ! Après avoir finit de grignoter sa peau chaude, je pose mes lèvres sur les siennes et entame une douce valse entre nos deux langues.

" Ne boude pas ton plaisir ma belle..."

Et effectivement, il ne tarde pas à échanger les rôles, lui installé au dessus de moi. Ses mains descendent jusqu'à mes hanches, attrapent les bords de ma culottes et la retire délicatement. Je sens un peu de mouille couler sur mes fesses. La situation m'excite un peu plus. Il se glisse jusqu'à placer sa tête entre mes cuisses légèrement entrouvertes, et entame alors un cunni. Un faible gémissement sort d'entre mes lèvres quand je sens sa langue lécher mon sexe de plus en plus humide. Et plus le temps passe, plus il s'occupe essentiellement de mon petit bouton. Ma respiration se fait haletante, j'écarte encore plus en grand mes cuisses brûlantes désormais. Mes mains s'enfouissent dans ses cheveux et le caresse. Mes gémissements continuent de résonner dans l'air du soir, en rythme avec les mouvements de sa langue.

Il lâche enfin mon entrejambe et vient se placer au dessus de moi, comme je l'ai fait précédemment. Il cale son sexe dur entre mes deux seins et commence à se branler. C'est très étrange, c'est la première fois que je vis ça. En tout cas ça a l'air de lui plaire, il a même l'air de se retenir... Mes mains se baladent alors sur ses cuisses, son dos que je griffe légèrement, avant de redescendre et de caresser cette fois-ci son torse. Puis, je fais glisser une main vers mon intimité et me caresse doucement, voulant garder mon niveau d'excitation. L'autre main caresse les fesses de mon partenaire.

Il continue quelques va et viens avant de retourner sur mes lèvres intimes, poussant ma main pour prendre sa place. Là, mes gémissements reprennent. Le désir monte. Ses mains attrapent mes jambes et les place sur ses épaules. Mon sexe lui est alors totalement offert, à la merci de ses coups de rein. Il commence à me pénétrer avec douceur. Je vois à son visage qu'il est proche de la jouissance. Quant à moi, mes gémissements se transforment progressivement en cris.

-Oui... Oui...

Mon bassin bouge au même rythme que lui, espérant peut-être en avoir davantage.

Ses caresses s'intensifient sur mon corps, et je sens contre ma jambe son sexe se durcir de nouveau. Délicatement, il me retourne sur le ventre et me soulève légèrement mon arrière train. Ses mains écartent mes fesses puis je sens quelque chose d'humide contre mon petit trou. Sa langue probablement. Je me cambre légèrement, offrant alors un peu plus ma croupe à ses désirs. J'ai eu peu de fois l'occasion de pratiquer la sodomie, mais pourquoi pas si ça lui fait plaisir... Il prend son temps, lubrifiant bien comme il faut. J'écarte les cuisses afin d'avoir une meilleure position, puis patiente. J'ai déjà l'impression de ressentir le plaisir qu'il va me donner dans quelques instants.

L'entrée, comme d'ordinaire, était difficile. Puis, après quelques allers et venues, la pénétration est plus aisée. De nouveau, je couine en rythme de sa pénétration, d'abord lente puis légèrement plus rapide. Il se colle contre mon dos, et des mots doux me parviennent jusqu'à l'oreille tandis que je me fais prendre par derrière. La sensation est toujours aussi étrange, mais pas désagréable. D'ailleurs, je sens un liquide couler de long de mes cuisses. Ma cyprine. Je glisse de nouveau une main entre mes cuisses et vient caresser mon bouton, ce qui fait augmenter de volume mes gémissements.

Ses coups de reins changent, ils deviennent de plus en plus brutaux. La violence s'empare de lui, et je le subis. Ses râles de plaisirs augmentent en intensité. Les miens également tandis que je m'apporte moi-même du plaisir. J'insère un, puis deux doigts. Mes cris se mêlent à ses râles, et nous atteignons quasi simultanément l'orgasme. Je sens mes jambes flageoler sous mon poids, et lui quitte mon petit trou pour lâcher sa semence sur mon postérieur. D'une scène vraiment bruyante nous sommes désormais passé à une période silencieuse et reposante. La nuit est déjà bien entamée, il reste tout au plus quelques heures avant que le soleil ne se lève et que nous reprenions nos vies. Je me lève avec une certaine difficulté, et me dirige vers l'eau de la cascade pour y faire quelques nages... et me nettoyer un peu.