La droite est à droite et la gauche à gauche [Pv Arnold]

Ça arrive a tout le monde,non ? De confondre sa droite et sa gauche... Bon okey, a moi très souvent, mais je n'y peux rien !
Bref, me voilà dans le couloir des mecs -a en juger l'odeur- , le couvre-feu est dépassé depuis longtemps et je suis pommée, dans le noir. Dans la vie il n'y a pas de problèmes : que des solutions ! Alors je me souviens du bureau du surveillant des dortoirs, si celui masculin est comme le feminin, c'est la deuxieme porte au fond, et une carte et une torche doivent se trouver sur le bureau. Pas trés sure de moi, un peu paniquée meme, je presse le pas pour attendre le lieu présumé.
Je pousse brutalement la porte, la claque sans menagement, reellement stréssée, et commence a chercher a taton la lampe.
Mais d'un coup, une lumière s'allume. Aveuglante. Je n'avais pas entendu la porte s'ouvrir deriere moi. Apparement je suis dans une chambre. Et il semblerait que je ne sois pas la seule a m'eclipser en dehors du pensionnat la nuit. Je suis affreusement gênée, je rougis, je bafouille,reste plantée au milieu de cet endroit inconnu...

Alors ça pour une surprise...j'étais parti profiter de la nuit, respirer l'air nocturne frais et vivifiant, et quand je reviens dans ma chambre, voilà que j'y trouve une jeune demoiselle en détresse -enfin je devrais plutôt dire perdue, de toute évidence- fort jolie, cela dit. Quand mon regard croisa le sien, la jeune femme se confondit en balbutiements incohérents, rougissant jusqu'à la pointe de son abondante crinière châtain. J'avais raison, elle n'avait pas prévu du tout de se retrouver chez les garçons. L'obscurité l'aura perdue, de toute évidence...

Je referme la porte de ma chambre derrière moi en entrant. Lentement, j'approche d'elle, les sourcils haussés, et demande à voix basse :

" Que s'est-il passé pour que tu te trompes de couloir ? "

J'avais lancé cette phrase sur un ton léger en l'accompagnant d'un sourire, histoire de rassurer la demoiselle...

Il m'intimide, c'est certain, il le sent surement. Je recule, par instinct, je recule jusqu'a me heurter au mur.

_Hmm.. Eh bah euh, c'est a dire que je.. J'ai pas tourné du bon côté, et euh.. J'ai cru qu'ici il.. Il y avait un bureu et..

Ce que je dis doit surement etre incompréhensible, je ne suis pas a l'aise, je ne sais pas où je suis, je ne sais pas qui il est... Mais j'avoue qu'il a l'air pas mal, et ce n'est pas a cette heure là que je vais chercher a mettre un nom sur son visage,enfin...

_Je.. Je m'appelle Nakanaide,enfin Naka' !

Je begaye encore, mais c'est qu'il me fait perdre mes moyens, je replace une meche rebelle et essaie tant bien que mal d'afficher un espece de sourire.

_J'espere que je ne vous derange pas.. 'Fin, si vous voulez que je m'en aille..

Je porte encore l'uniforme reglementaire, ma jupe est un peu de travers et je crois qu'il me manque pas mal de boutons sur mon chemisier.

La jeune femme ne sut que répondre, à part quelques mots à peine audibles marmonnés d'une petite voix timide :

Hmm.. Eh bah euh, c'est a dire que je.. J'ai pas tourné du bon côté, et euh.. J'ai cru qu'ici il.. Il y avait un bureu et...

Ma parole, c'était moi qui l'intimidait autant ? Franchement il n'y avait pas de quoi : je ne suis pas moche, mais je ne suis un mannequin pour autant !

_ Je.. Je m'appelle Nakanaide,enfin Naka' ! J'espere que je ne vous derange pas.. 'Fin, si vous voulez que je m'en aille..

Ainsi elle s'appelait Nakanana...Naka, c'est plus simple. Naka, donc, était franchement pas mal, maintenant que je pouvais l'observer de près. Elle avait de beaux yeux verts, une petite bouche délicieuse et une peau superbe. Elle était encore vêtue de son uniforme, sa jupe de traviol et...son chemisier suffisamment ouvert pour me permettre de distinguer une poitrine magnifique.

" Bien sûr que non tu ne me déranges pas...et puisque tu es là, pourquoi ne pas en profiter pour, hum...discuter un peu ? "

J'essayais de faire mon possible pour ne pas effrayer Naka, mais j'avais du mal à réfréner l'appétit qui prenait naissance dans mon bas-ventre...et si la nuit ne faisait que commencer ?

Absurde. La situation me semblait tellement absurde. Mais après tout, la vie en elle-meme n'est qu'un enchainement d'absurdités.
D'un air de défi emprunté à une ardeur nouvelle, je releve la tete et je plonge mon regard dans le sien.
Je n'ai pas sommeil, pas envie de regagner ma chambre tout de suite, je suis en manque et le destin me sert un beau mâle sur un plateau ? Mouha, let's go baby !
Je ris doucement, puis je pince les levres et le fixe de la façon la plus coquine qui soit. Je regarde autour de nous, puis m'assois sur le bord du lit.

_ Je n'ai pas très envie de parler, mais je connais un autre langage que celui des mots...

Je penche la tete sur le côté et me pourléche les babines en souriant.

_ Ça te tentes ?

_ Je n'ai pas très envie de parler, mais je connais un autre langage que celui des mots...

Les choses semblaient bien parties. Naka avait compris tout de suite ce que je voulais faire, et tant mieux, je n'avais pas envie de jouer aux devinettes. Elle s'asseya lentement sur mon lit, la tête légèrement penchée de côté, et de sa voix veloutée ajouta :

_Ça te tentes ?

Et comment que j'en avais envie. Déjà, je me sentais de plus en plus à l'étroit dans mon pantalon d'uniforme. Une bosse commençait à apparaître. Mon côté fauve assoiffé de luxure remontait à la surface...

" Que la fête commence ! " dis-je avec un grand sourire gourmand.

Je portais une main vers le chemisier de Naka et le défit aisément. Elle ne portait pas de soutien-gorge en dessous, comme je m'en étais douté. Je commençais à lui pétrir ses seins magnifiques tout en défaisant mon pantalon. Mon caleçon tomba tout seul sur mes chevilles, libérant mon membre durci. Je fis encore un pas en avant. Mon sexe était très proche des lèvres de la demoiselle...

"Que la fête commence". Brr. Cette phrase me faisait froid dans le dos. L'excitation grimpa à une vitesse folle. Il n'attendit pas de se faire prier, pris les devants avec delicatesse mais fermeté. Après tout, je vois de la delicatesse partout, il ne faut pas chercher a comprendre.
Je le laissais faire, observant le moindre de ses gestes.

"Il" semblait être de belle taille, déjà dressé, il m'attend, m'invite. Assis ce ne sera pas confortable. Je me degage des caresses du jeune homme, m'agenouille a ses pieds, me retrouve nez-a-gland avec sa virilité, je le questionne du regard, meme si la reponse me semble evidente...

Prudente, Naka s'agenouilla par terre, se retrouvant face à mon membre raide. Timidement, elle lève les yeux vers moi comme pour me demander la permission de commencer, ou bien une confirmation que c'est bien ce que j'attends d'elle. Je lui réponds par un clin d'oeil et la laisse commencer...

Naka me prit en bouche avec délicatesse. Alors qu'elle entame une série de va-et-viens avec sa bouche, je caresse doucement sa longue chevelure soyeuse. Je suis agréablement surpris de constater que ma partenaire savait y faire en matière de fellation. Mes bourses étant pleines à ras bord, je souris déjà en pensant à la quantité de semence qui ne manquerait pas de couler bientôt dans sa gorge ou dans ses orifices...mais pour le moment je savoure chaque seconde de ce délicieux moment. J'avais bien l'intention de profiter un max cette nuit...

[H-RP: Si au dessus des epaules c'est long pour des cheveux, milieux du dos c'est quoi ? ^^' ]

L'impatient ! Je ris interieurement et me ressaisis, me concentre a ma tâche. Je demarre en suçant doucement le sexe tiède, il semble etre comme un etre vivant, fremissant. A chaque aller-retours je vais plus loin, rapidement mon palais est obstrué, puis ma gorge. Je m'applique a respirer avec le nez, je ne tiens pas a m'etouffer.
Meme si je sais que ce genre de "soins" plait enormement aux hommes, c'est assez.. Encombrant dans la bouche. Les larmes me viennent aux yeux, mais c'est habituel, je n'y prête meme pas attention.

Soudainement. J'avale l'entiereté de son membre. J'ai hate de connaitre son goût. J'avoue être de nature impatiente, j'aime avoir ce que je veux. Et là, je le veux, je le désire puissament. J'ai conscience que si l'idee lui prend d'aller voir dans mon jardin, il y decouvrira une belle fontaine...

[HRP = milieu du dos ? C'est beau, j'adore ! ^^ ]

Je suis soudain tiré de mes pensées salaces par ma partenaire. Cette gourmande avait décidé tout à coup de me gober en entier dans sa bouche. Avait-elle décidé de me rendre fou ? Ou bien avait-elle hâte de découvrir le goût de mon foutre ? En tout cas, elle s'y prenait remarquablement bien ! Elle suçait lentement, profondément...je pouvais même sentir l'air rejeté par ses narines quand elle respirait. C'était trop bon....

Avant que je ne puisse m'en empêcher, je jouis une première fois. Ca y est, elle savait à présent quel goût avait ma semence. J'espèrais qu'elle apprécie...un coup d'oeil en bas me permit de voir qu'elle commençait à mouiller en abondance. Le temps de passer aux choses sérieuses semblait enfin venu. Je lui proposais alors de s'allonger sur le lit, histoire de s'amuser un bon coup !

Il jouit. P'tain que c'etait bon !

_ Mhm... J'aime !

Quand j'eus nettoyé tout ça a petits coups de langue, je me releve, m'installe sur l'extremité du lit, sur le ventre, la croupe bien en l'air, les cuisses écartées.

En attendant qu'il reprenne les renes, je savoure l'arome qu'il a donné a ma bouche. Je me leche les levres, tranquillement, puis n'y tenant plus, je laisse ma main droite dériver vers mon intimité, se glisser sous ma culotte et masser mon clitoris.
J'aime être prise en levrette, mais je n'ai rien contre le côté anal, je trepigne d'impatience, remue mon petit cul pour l'inciter à se hater.

Certes je venais de jouir, mais il en fallait plus, beaucoup plus pour me fatiguer. Naka s'installa sur mon lit, sur son ventre, et commençait à se palucher, tout en remuant son cul que je devinais appétissant. Lentement, je défis sa jupe, puis lui ôta sa culotte. Quel popotin sublime s'offrit alors à ma vue ! Rond, dodu, tout ce que j'aimais !

Sans plus attendre, j'écartais les fesses de Naka et commençait à lui suçoter l'anus. Ma langue l'humecta bien comme il faut, le temps nécessaire pour qu'il puisse m'accueillir. C'était vraiment un plaisir que de lécher cet orifice réprouvé par la morale, et de savoir que j'étais sur le point d'y pénétrer !

Au bout de quelques minutes, je jugeais que le trou était prêt, et lentement, délicatement, je m'affairais à m'introduire dedans. Un régal !! Puis j'entamais, sans me presser, mes mouvements de va-et-viens....

La douleur acide que j'avais appris a négliger,au profit du plaisir intense que peux procurer cette pénétration si particulière, me submergea. Je gemis. D'abord faiblement puis clairement aigu, mon dos se cambra encore, je tremblais, pourtant il venait seulement de commencer...
Tout mon corps etait tendu, sous la souffrance, je n'etais malgré tout, toujours pas capable d'encaisser la sodomie sans elle. Mon trou se resserra autour de son membre. Je soufflais bruyamment, me surpris aussi a remuer en cadence avec lui.
Mes mains s'enroulerent autour de ses draps, mon coeur batait a toute allure, j'enfouis ma tete dans le matelas. Mes gemissements animaient la chambre silencieuse.
L'athmosphere etait chaude,ecrasante,ou bien c'etait ma propre temperature..
Je me sentais partir, la cyprine ruisselait deja le long de mes cuisses, de la raie de mes fesses...

Je ne pouvais m'empêcher de me demander, alors que je bourrais impitoyablement l'orifice anal de de Naka, si ses gémissements étaient seulement provoqués par le plaisir qui montait en elle ou si il y avait de la douleur...

J'optais pour le plaisir, puisque son sexe mouillait abondamment. L'effort exigé par la sodomie me donnait chaud, aussi j'enlevais ma chemise. Nous étions à présent nus. J'en profitais pour accélérer nettement l'allure de mes coups de reins. Peu, à peu, nos corps se couvrirent de sueur, mais ce n'était là qu'un petit inconvénient.

J'alternais, à présent, séquences de bourrage d'anus " hard ", et moments ou j'entrais et ressortais lentement de l'orifice béant, suintant de cyprine. J'espérais vraiment que Naka appréciait mes efforts pour varier les cadences...

Je n'en pouvais plus. Si il continuait ainsi j'allais m'evanouir. Je n'etais plus qu'une poupee de chair entre ses mains, qu'un pantin ruisselant de sueur et de mouille...

Puis la libération arriva, tout céda, j'atteins le nirvana, le grognement qui s'echappa de mes levres etait rauque, a n'en douter que les autres étudiants du dortoir devaient etre réveillé, ou bien dormaient vraiment profondement. Jamais je ne m'eus cru capable de produire autant de jus, la moquette s'en souviendra !
Je me sentais encore chaude comme un charbon, l'humidité de ma fente attirait des courants d'airs, une langue habile pourrait certainement y remédier.
Malgré mon orgasme perçant, je ne me sentais pas particulierement fatiguée, mais apaisée. Je me detendis totalement, étalée sur le lit d'une personne que, la veille, je ne connaissais meme pas !
Incontrolâble, un petit rire de bien-etre se dégagea de mes entrailles.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Naka avait de beaux orgasmes. Le feulement de tigresse qui lui échappa avait dû réveiller tous ceux qui ne dormaient pas encore, mais je m'en foutais comme de l'an quarante. Je pouvais sentir le bonheur irradier de ma partenaire trempée de sueur et de mouille, et cela me faisait sincèrement plaisir. Trop de mecs négligeaient le bonheur de leurs compagnes. Moi, je m'efforçais de toujours leur faire plaisir dans la mesure du possible. Après tout, l'amour, cela ne se faisait pas tout seul !

Naka laissa échapper un gloussement de contentement. Sa cyprine coulait en abondance sur la moquette. Je m'occupais du " problème " : je retournais Naka avec amour sur le dos, puis m'agenouillait pour nettoyer et brouter sa fente qui fuyait. Ma langue absorba tout le jus sans problème à l'extérieur, puis j'attaquais l'intérieur, écartant doucement les lèvres de son sexe. Je lubrifiais patiemment l'intérieur tout en jouant avec son clitoris, que je chouchoutais tout particulièrement....

_ You make me crazy !

J'adorais sincerement sa façon de s'y prendre ! J'aimais trop sa langue,d'un côté j'aurais voulu qu'il ne s'arrete jamais, mais de l'autre je trouvais ses "attentions" trop centrée, ma poitrine etait habituée a plus, et puis non, je m'abandonne totalement a lui, j'avais la sensation de rêver, tout mes sens etaient aux aguets le moindre frolement de ses doigts sur ma peau me faisait soupirer.
Je me sentais atrocement bien, je prenais mon pied comme jamais...
Mes mains trop inactives vinrent fourrager ses cheveux, le conduisant a accelerer. J'ouvris mes cuisses un peu plus grand, il fallait qu'il ne soit pas gêné, je ne voulais pas le perturber.

Je sentais que Naka était prête à avoir son autre orifice martyrisé. Après avoir bien nettoyé sa fente, je me relevais, mon membre à nouveau en érection, et le dirigeait vers le sexe de ma partenaire. La pénétration, de ce côté, fut très aisée. Naka n'avait pas dû pratiquer beaucoup la sodomie avant de tomber sur moi, mais il en était manifestement tout autrement concernant sa fente.
Tranquillement, je commençais à entrer, sortir, entrer, sortir...à allure modérée. J'entrais entièrement dans ce trou bien lubrifié, et ressortait entièrement aussi. Le plaisir recommença à nous envahir tous deux, la chaleur également. Nos ébats devinrent sonores à nouveau. A cela se rajoutait le sommier de mon lit qui se mit à grincer. Le coeur martelant mes côtes, je me penchais et m'emparais des seins de Naka. Je les malaxais sans aucune douceur, histoire de faire monter encore d'un cran mon excitation. J'étais déchaîné. J'avais faim d'elle. Je voulais la posséder en profondeur...

Je redoublais, voire triplait l'allure. Mes couilles dure comme des billes tapaient contre le cul de Naka, et les ressorts du sommier protestaient de plus en plus contre le traitement que nous leur faisions subir. Un nouvel orgasme cataclysmique s'annonçait, pour elle comme pour moi....

Il est tellement concentré sur ce qu'il fait que cela en devient fascinant. J'aimerais m'affirmer, mais je ne suis plus rien, juste une simple mortelle noyée dans son plaisir. Plaisir qui va surement bientôt atteindre son apogée... Lui aussi semble-t-il. Mais je ne veux pas qu'il jouisse en moi, je n'aime pas ça, en plus il ne s'est meme pas protégé. J'essaie de former une phrase cohérente, pour lui expliquer ce "detail", mais mon murmure est masqué par des crissements abominables. Crissements qui apparement s'echappent du matelas.
J'eleve un peu le ton, mais mes defenses physiques cedent sous ses assauts, je ne prononce qu'uniquement deux mots.

_ Hmph... Pas.. dedans...

Mon corps se tend encore plus, j'espere avoir été compréhensible. Des bruits spongieux resonnent a chaques entrées et sorties de son membre en moi. Je ne sais pas vraiment sur quoi je repose,a moitié sur les draps,a moitié en apesanteur.

_ Hmph... Pas.. dedans...

Je viens presque au bout de ma résistance à l'orgasme, quand Naka, au prix de toutes ses forces balbutie deux mots que j'ai peine à comprendre. Cependant, une partie de mon cerveau à moitié anesthésié parvint à comprendre le message. Naka ne voulait pas que je lui jouisse dedans, ce qui était tout à fait compréhensible. Dans ce cas, je ne devais pas attendre. Je me retirais immédiatement et allongea mon membre au-dessus du ventre de ma partenaire. Il était temps : une belle quantité de foutre jaillit de mon gland, se répandant sur le ventre et les seins de Naka. C'était moins une, vraiment.

Essoufflé, je regarde Naka et lui adresse un sourire comme pour la rassurer...

Encore une fois, je jouis moi aussi. Comme précedement,de façon très sonore. Je cru apercevoir un sourire sur le visage de mon amant. Mais ma vision etait si trouble que je n'etais sure de rien, si ce n'est que je me sentais incroyablement bien.

Un courant d'air passa, ma main vint se poser sur mon torse, par reflexe, et je pris conscience du liquide poisseux qui s'y trouvais. Mon premier geste fut de retirer ma paume, mais la situation etait trop tentante, je racle ma peau pour recuperer le maximum possible. Puis porte mes doigts a ma bouche en decochant un regard coquin a Arnold, profitant de mon acuité visuelle retrouvée.
Je réitère plusieurs fois mon geste, aspirant avec empressement son sperme. J'ai l'impression qu'il m'observe.

Je regarde attentivement Naka. Je la vois ramasser avec sa main ma semence étalée sur son corps magnifique, puis la porter à sa bouche pour le goûter, avec en prime un regard un tantinet provocateur. Elle récupéra tout le sperme étalé sur elle pour l'avaler voluptueusement.
J'eus un sourire. Cela faisait plaisir de voir une demoiselle pas du tout dégoutée par le goût du foutre...

Un profond bien-être m'envahit, une fois le choc de l'orgasme passé. Je jette un coup d'oeil à ma partenaire, puis tout autour de moi dans la chambre. Et la suite des évènements alors ?

" Alors ma chère Naka, souhaites-tu que l'on s'en tienne là ou veux-tu continuer ? "

J'avais plutôt envie de continuer pour ma part, mais j'étais plutôt satisfait par la teneur de nos ébats jusqu'à présent, et je voulais avoir son avis...

_ Mhm...

Encore un peu sonnée je me redresse et m'installe en tailleur,les jambes croisées l'une dans l'autre. Je passe ma main dans mes cheveux,les rejete en arriere. J'avoue que je ne vois pas trop quoi faire de plus, mais je me sens sale. Une idee me vient avec un large sourire.

_ Tu crois que les douches sont encore ouvertes a cette heure-là ?

J'ai un peu froid, je m'enveloppe,nue et assise, dans ses draps blancs qui portent notre odeur. J'espere sincerement qu'il acceptera ma proposition...

_ Tu crois que les douches sont encore ouvertes a cette heure-là ?

Je m'en doutais. Après de tels ébats, Naka voulait aller se doucher. Logique. Les douches ? Un coup d'oeil à ma montre me permit de lui donner une réponse positive :

" Il me semble bien que oui, il n'est pas si tard...viens, habillons-nous et dépêchons ! "

Nous enfilons nos uniformes, qui sont plus propres que nous, et nous hâtons de quitter la chambre pour aller nous rafraîchir avec une bonne douche.